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Dioxyde de titane

Le dioxyde de Titane (TiO2) est l’une des substances très sujettes à controverses !

Elle est présente dans la majorité des compléments alimentaires, mais ne le sera jamais dans la gamme Nutranat !

On vous explique pourquoi DEPUIS 2014 ..!!!

 

Le dioxyde de titane (E 171) est classé cancérogène possible pour l’homme.

Le 12 mars 2007, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a annoncé le classement par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ ou Iarc en anglais) du dioxyde de titane comme cancérogène possible pour l’homme (catégorie 2B). Jusqu’ici, la substance était classée en catégorie 3 (non classable en tant que carcinogène humain). Mais le Circ a publié, en février 2006, une monographie sur cette substance utilisée dans les secteurs de la chimie, de la pharmacie et de la cosmétique, et dont la production dans le monde est évaluée à 4,4 millions de tonnes par an.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-dioxyde-de-titane-classe-cancerogene-possible-pour-l-homme,16855

Le dioxyde de titane est dans la liste des cancérogènes du groupe 2B du CIRC

La liste des cancérogènes du groupe 2B du CIRC répertorie toutes les substances, mélanges et circonstances d’exposition déjà évaluées et classées dans le Groupe 2B, celui des cancérogènes possibles pour l’homme, par le Centre international de recherche sur le cancer(CIRC), en anglaisInternational Agency for Research on Cancer (IARC); c’est une agence intergouvernementale de recherche sur le cancer, créée en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations unies. Ses bureaux sont situés à Lyon, en France. Il fait partie depuis 2003 du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA).)

site web : http://www.iarc.fr/

Le dioxyde de titane est jugé susceptible d’être cancérogène pour l’humain

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déterminé que le dioxyde de titane est un cancérogène du groupe 2B « susceptible d’être cancérogène pour l’humain ». Le dioxyde de titane représente 70 % du volume total de la production mondiale de pigments. Il est largement utilisé comme agent blanchissant et opacifiant dans des produits tels que la peinture, le plastique, le papier, l’encre, les aliments et les dentifrices. Il est également présent dans des produits cosmétiques et des produits de soins de la peau ainsi que dans presque tous les écrans solaires, où il contribue à protéger la peau contre les rayons ultraviolets.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cancérogènes_du_groupe_2B_du_CIRC

Étant donné l’utilisation massive du dioxyde de titane, il est important de comprendre que les conclusions du CIRC sont basées sur des preuves très précises.

Le système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) est la norme canadienne en matière de communication des renseignements sur les dangers. En vertu du règlement sur les produits contrôlés, qui régit le SIMDUT, les produits chimiques du groupe 1 ou du groupe 2 des Monographies du CIRC sur l’évaluation des risques de cancérogénicité pour l’homme doivent être classés dans la catégorie D2A (cancérogène) du SIMDUT. La décision relative à la classification du dioxyde de titane a été publiée sur le site Web du CIRC et un résumé de l’article a été publié dans The Lancet.

Des représentants de Santé Canada (Bureau national du SIMDUT) ont récemment consulté la CSST du Québec et le CCHST (les deux principaux organismes donnant accès au public à la classification du SIMDUT) au sujet des conséquences de la décision du CIRC sur la classification SIMDUT du dioxyde de titane. Il a été convenu que selon les renseignements publiés à ce jour par le CIRC, le dioxyde de titane répond maintenant aux critères de la catégorie D2A (cancérogène) du SIMDUT; il n’est pas nécessaire d’attendre la publication de la monographie complète.

Pour de plus amples renseignements :

Pour en savoir plus sur Cheminfo (préparée par les spécialistes en santé et sécurité au travail du CCHST). Cette base de données offre de l’information détaillée et pratique concernant la santé et la sécurité au travail pour plus de 1 300 produits chimiques importants utilisés au travail.

– Selon le Professeur Jürg Tschopp, qui a dirigé pendant des années le département Biochimie de L’Université de Lausanne, l’amiante et le dioxyde de titane sont vraiment similaires et ont la même puissance toxique. Le problème est que le dioxyde de titane est désormais présent partout, et en grande quantité.

Principalement utilisé comme pigment et opacifiant, le dioxyde de titane entre dans la composition de peintures, de cosmétiques, de crèmes solaires mais aussi médicaments, dentifrices, confiseries et plus généralement dans les colorants alimentaires et différents produits d’usage courant.

Les études se suivent et se ressemblent.

  • Dès 2003, les premiers soupçons sont apparus.
  • En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l’homme.
  • En 2007, la représentante de l’AFSSAPS a dit craindre des maladies auto-immunes conséquentes, à partir de phénomènes observés au niveau d’implants médicaux.
  • En 2009, plusieurs études ont montré que les nanoparticules de dioxyde de titane pouvaient endommager l’ADN, sans même pénétrer dans les cellules. D’où un possible effet cancérigène.
  • En mars 2010, l’AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a officiellement sonné l’alerte : « Le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu », et a recommandé d’agir sans attendre au nom du principe de précaution. Alternative santé , le 12 juin 2013

Le dioxyde de titane  : aussi dangereux que l’amiante ?

Le soucis ne vient pas de la taille donc pas de la nanoparticule qui peut en elle même ne pas poser problème; le soucis vient du dioxyde de titane. Même problème pour toutes les tailles de molécules de dioxyde de titane et pas simplement pour le « nano ».

Publications médicales :

  • US National Library of MedicineNational
  • Institutes of Health         
  • Investigation of genotoxic and cytotoxic effects of micro- and nanosized titanium dioxide in six organs of mice in vivo. Sycheva LP, Zhurkov VS, Iurchenko VV, Daugel-Dauge, Kovalenko MA, Krivtsova EK, Durnev AD. Mutat Res. 2011 Aug 17. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21871579
  • Research Institute of Human Ecology and Environmental Health named by A.N. Sysin of Russian Academy of Medical Sciences, Moscow, Russian Federation.

Étude in vivo des effets génotoxiques et cytotoxiques du dioxyde de titane micro- et nanométrique dans les  organes de souris.
Sycheva LP , Zhurkov VS , Iurchenko VV , Daugel – Dauge NON, Kovalenko MA , Krivtsova EK , Durnev AD .

Voici un résumé de cette étude :
Le dioxyde de titane est fabriqué dans de grandes quantités pour être utilisé dans un large éventail d’applications, y compris les additifs alimentaires, les cosmétiques et les pigments pour la coloration des médicaments ingérés et appliqués en local . Bien que le dioxyde de titane soit chimiquement inerte, il peut causer des effets négatifs sur la santé , comme le cancer du poumon chez les rats . Cependant, les mécanismes impliqués dans la génotoxicité et la cancérogénicité du dioxyde de titane sont peu étudiés in vivo . Dans le cadre de la recherche actuelle sur la génotoxicité et la cancérogénicité du dioxyde de titane, un modèle de souris a été étudié. Nous avons traité des souris CBAB6F1 par gavage oral avec des particules de dioxyde de titane (‘micronisée, TDM, 160 nm’ et d’autres’ nanométrique , TDN , 33nm’ ) à des doses de 40 , 200 et 1000mg/kg pc , par jour pendant sept jours. Les effets génotoxiques ont été analysés dans les cellules du cerveau, le foie et la moelle osseuse par l’intermédiaire du test des comètes et dans les cellules de la moelle osseuse, de l’estomac, du côlon et des testicules avec un dosage par organe (analyse de micronoyaux , saillies nucléaires , les noyaux atypiques , cellules multi nucléés , mitotique et / ou de l’indice apoptotique ) . Le TDM induit des dommages a l’ADN et aux micronoyaux dans les cellules de la moelle osseuse et le TDN induit des dommages à l’ADN dans les cellules de la moelle osseuse et le foie TDM et TDN augmentent l’index mitotique dans estomac et du l’épithélium du côlon, la fréquence des spermatides avec deux et plusieurs noyaux, et l’apoptose dans les estomacs (seulement TDN) et les testicules. C’est l’une des premières études polyfocales de TDM et TDN de génotoxicité induite in vivo chez la souris. Ces effets sont dus à un mécanisme génotoxique secondaire associée à une inflammation et / ou au stress oxydatif. Compte tenu de l’utilisation croissante de dioxyde de titane – dont ‘ nanoparticule’ , ces résultats indiquent un risque potentiel pour la santé associé à l’exposition au dioxyde de titane.

 

L’organisme ne parvient pas à s’en débarrasser. Le nanomatériau peut être absorbé par voie digestive, cutanée ou respiratoire. Le problème, c’est que l’évaluation réelle des risques se fera sur le long terme. « Aujourd’hui, on constate que les particules s’accumulent dans l’organisme qui ne parvient pas à s’en débarrasser. En l’état actuel des recherches, on peut seulement prédire qu’il y a là un potentiel pour produire une inflammatoire chronique,  précise le Professeur Tschopp.

L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a discrètement recommandé en 2010 de limiter l’exposition du public aux produits contenant des nanoparticules de dioxyde de titane dans un rapport sur les risques liés aux nanomatériaux, en invoquant le principe de précaution.

Pour aller plus loin

Des nanoparticules de dioxyde de titane (le TiO2 correspond à l’additif E171) suscitent des réponses toxiques (dommages à l’ADN) in vitro sur des lignées cellulaires épithéliales de l’intestin chez l’homme ou des oedèmes du foie, des lésions du coeur et des mastocytes dans les tissus de l’estomac chez de jeunes rats; des chercheurs français viennent de mettre en évidence ex vivo, in vivo and in vitro qu’elles peuvent passer à travers l’épithélium intestinal et se maintenir dans les cellules de l’intestin où elles peuvent induire des lésions chroniques

Les informations présentes sur le site ne constituent pas des avis médicaux et ne sauraient engager la responsabilité du site ou de ses rédacteurs. Les compléments alimentaires ne doivent pas se substituer à une prise en charge médicale ni à un régime alimentaire varié, équilibré et à un mode de vie sain. Ils doivent être tenus hors de portée des enfants. Toujours prendre un avis médical, surtout pendant la grossesse. Les ingrédients étant naturels, les teneurs en nutriments annoncées (vitamines, oligo-éléments, polyphénols) peuvent varier légèrement. Ne pas consommer en cas d’allergie à l’un des composants ou en cas d’obstruction des voies biliaires.