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Femme enceinte et besoin en Oméga 3

L’ Oméga 3 DHA en prise « directe » est indispensable pendant la grossesse pour la formation de la rétine, du cerveau et du système nerveux du fœtus.

En effet, la consommation d’ALA – théoriquement le « précurseur végétal » (issu du lin, du chanvre, du chia, de la perilla …) du DHA – seul ne suffit pas pour apporter suffisamment de DHA au bébé à naître ; et la source ‘ huile de poisson ou poisson’ est… à risque surtout chez les femmes enceintes (métaux lourds).

Car tout comme l’homme, le poisson subit les conséquences de la pollution. Les eaux marines sont polluées, de sorte que le poisson peut contenir des métaux lourds, de la dioxine et des produits apparentés comme les PCB (polychlorobiphényles). Ces substances polluantes nuisent à la santé.

En moyenne les jeunes mamans consomment quotidiennement plus de substances apparentées aux dioxines que ne tolère la Commission européenne via la consommation de poisson pollué.

Il est donc officiellement conseillé de mettre au maximum deux fois par semaine du poisson au menu (dont une fois du poisson gras). Le besoin en DHA essentiel n’est donc pas couvert.

 

Les capacités de conversion des femmes enceintes ne sont pas suffisantes pour couvrir les besoins spécifiques en DHA du cerveau du fœtus et du nouveau-né; 25 % des femmes au 3ème trimestre de grossesse consomment quotidiennement moins de DHA que la quantité globale accumulée quotidiennement chez le fœtus, alors que les futures et les jeunes mamans doivent posséder une ample réserve d’acides gras oméga-3 parce qu’elles transmettent ces acides gras à leur bébé pendant la grossesse (à travers le placenta) et au cours de la période d’allaitement (via le lait maternel).

Au cours de la grossesse et de la période d’allaitement, elles doivent consommer au moins 200 mg d’oméga 3 DHA par jour. Des études concluantes menées sur la supplémentation en Oméga 3 DHA d’huile d’algue pendant la grossesse, la lactation, prouvent son innocuité et sa biodisponibilité chez l’adulte et l’enfant.  (Gibson et al., 1997)

 Les oméga-3 durant la gestation : métabolisme de la mère et du placenta

Durant la gestation il existe deux phases métaboliques principales. Lors de la première partie de la gestation (deux premiers trimestres chez la femme) la croissance du fœtus est limitée et la mère accumule les nutriments et l’énergie dans ses réserves corporelles. La dernière partie (dernier trimestre chez la femme) est caractérisée par une phase catabolique dans laquelle la lipolyse du tissu adipeux de la mère libère les acides gras dans la circulation maternelle. Ceux-ci seront transférés au foetus à travers le placenta (Herrera, 2000).

Le fœtus dépend des apports d’acides gras polyinsaturés du placenta car l’activité des désaturases Δ5 et Δ6 est très basse in utero (Hanebutt, 2008). Des études ont montré que le plasma du cordon ombilical présente une plus grande concentration en acide arachidonique et en DHA que celui de la mère et que la grossesse est associée à un déclin des taux de ces mêmes acides gras dans le plasma de celle-ci. Cela indique une mobilisation sélective et un apport préférentiel des acides gras polyinsaturés à longue chaîne au foetus (Berghaus, 1998).

Les études ont montré de plus que l’apport alimentaire en oméga-3 de la mère pendant la grossesse était positivement corrélé avec le taux d’oméga-3 dans le sang de la mère et dans celui du cordon ombilical (De Vriese, 2002).

Les oméga-3 DHA in utéro : croissance et développement du fœtus

Ils sont nécessaires au fœtus en développement pour maintenir la fluidité et la structure de ses membranes ainsi que pour servir de précurseur des éicosanoïdes. Les acides gras (surtout l’acide arachidonique et le DHA) sont importants pour la croissance et le développement fœtal
L‘apport de DHA en période postnatale via le lait maternel est considéré comme essentiel pour le développement visuel et neurologique optimal pendant les premiers mois de vie (Un nourrisson prend quotidiennement de 60 à 70 mg de DHA avec le lait maternel d’une mère ayant suffisamment de réserve en DHA.( En cas de non allaitement enrichir le lait en DHA)

Une étude récente a montré que chez des enfants nés à terme de mères ayant reçu quotidiennement 200 mg de DHA contre un placebo (teneur en DHA du lait maternel de 0,35 % contre 0,2 % des AG totaux) pendant les quatre premiers mois de vie, l’index de développement psychomoteur (PDI) du score de Bayley significativement plus élevé à l‘âge de 30 mois

Le DHA est indispensable pour les membranes cérébrales jusqu‘à l‘âge de 2 ans (Martinez et Mougan, 1998) : un ANC de 70 mg.j- de DHA, est vivement conseillé pour le nourrisson de plus de 6 mois et l‘enfant en bas âge.

L’apport d’oméga EPA en supplémentation ?

En mobilisant des enzymes cruciales pour le métabolisme d’autres acides gras et leurs dérivés, cet EPA peut interférer de façon négative car ne sera pas transformé en DHA (ou interférera sur la production d’ARA chez le fœtus et nourrisson)

ATTENTION donc à l’apport direct de doses notables en oméga3 EPA, surtout chez la femme enceinte; le corps peut en synthétiser à partir du DHA s’il en a besoin . Les inconvénients attribuables à l’apport d’ EPA en supplémentation sont liés aux interférences existant entre les métabolismes de l’EPA et de l’acide arachidonique.): selon l’afssa ( ANSES ), il peut y avoir interférences entre les métabolismes de l’EPA et de l’acide arachidonique.

http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/AcidesGrasAfssa.pdf

L’ARA (acide arachidonique) est lui en effet indispensable avec le DHA pour la formation du système nerveux du fœtus. 

http://rnblog.rockwellnutrition.com/2012/02/dha-epa-and-aa-for-infants

 

L‘apport en EPA doit donc être faible et nettement inférieur à celui du DHA.

Seul un apport en Oméga 3 DHA est justifié afin d‘assurer la continuité de son accumulation
Source : Anses, rapport d’expertise collective Saisine n° 2006-SA-0359, ANC AG Mai 2011

Les informations présentes sur le site ne constituent pas des avis médicaux et ne sauraient engager la responsabilité du site ou de ses rédacteurs. Les compléments alimentaires ne doivent pas se substituer à une prise en charge médicale ni à un régime alimentaire varié, équilibré et à un mode de vie sain. Ils doivent être tenus hors de portée des enfants. Toujours prendre un avis médical, surtout pendant la grossesse. Les ingrédients étant naturels, les teneurs en nutriments annoncées (vitamines, oligo-éléments, polyphénols) peuvent varier légèrement. Ne pas consommer en cas d’allergie à l’un des composants ou en cas d’obstruction des voies biliaires.